Inspiré de la première formation des formateurs donnée en avril 2017, cet atelier de formation de dix jours destiné aux pays francophones a eu lieu à Dakar, au Sénégal, en juillet 2018. Il a réuni 35 professionnels issus du domaine de l’enregistrement des faits d’état civil et des statistiques de l’état civil, de services juridiques et de ministères de la Santé de l’Afrique pour participer à un échange d’apprentissage et une formation sur divers thèmes relatifs au renforcement des systèmes d’ESEC.
L’échange d’apprentissage était organisé conjointement par le Centre d’excellence sur les systèmes d’enregistrement et de statistiques de l’état civil, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, le Groupe de la Banque mondiale et Stratégies vitales / Data for Health Initiative, en partenariat avec le gouvernement du Sénégal. Le plan de formation s’appuyait sur le cours en ligne sur les systèmes d’ESEC élaboré par le Groupe de la Banque mondiale en partenariat avec le groupe international sur les systèmes d’ESEC et le ministère des Stratégies et des Finances de la Corée.
Pourquoi cet atelier était-il si important?
L’atelier a souligné l’importance des systèmes d’ESEC et leurs fondements tels leur cadre juridique, les arrangements institutionnels, l’enregistrement des naissances, des adoptions, des décès, des mariages et des divorces, l’évaluation et la planification stratégique de l’ESEC, l’amélioration des processus opérationnels, la sexospécificité dans l’ESEC et les compétences d’animation des formateurs. À la formation s’est ajoutée la visite du Centre national d’enregistrement, l’Agence nationale de la statistique et du ministère de la Santé du Sénégal.
Un total de 14 pays francophones étaient représentés, y compris la Côte d’Ivoire, la République démocratique du Congo, le Tchad, le Cameroun, le Mali, la Tunisie, Madagascar, le Togo, le Bénin, la République centrafricaine, le Burkina Faso, le Niger, la Guinée et le Sénégal.